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eveilalafoipsl
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Pour partager la Parole de Dieu à tout âge .
Catégorie :
Blog Religion
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29.07.2011
Dernière mise à jour :
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Le mariage

Le mariage

Publié le 07/09/2012 à 09:49 par eveilalafoipsl Tags : moi monde amour homme chez coeur histoire femme création roman dieu femmes texte pensée tendresse citation
Le mariage

Le mariage

7ème conférence

Le septième et dernier sacrement de l'Eglise est le mariage, sacrement très original par rapport aux autres, puisqu'il ne s'agit pas d'un don particulier venant de l'économie du salut, mais de l'élévation d'une situation humaine fondamentale au niveau d'un don marqué du signe du Christ. Le mariage est une institution en lui-même. La question est de savoir si et comment le Christ en a fait un sacrement. Nous aurons à voir les vicissitudes historiques de sa gestion par l'autorité ecclésiale. Je retiendrai quatre points majeurs :

1. Le mariage, comme sacrement institué par le Christ.
2. La célébration du mariage au cours de l'histoire.
3. Le sens du mariage chrétien en tant qu'il est un sacrement.
4. Les problèmes pastoraux posés par le mariage.

Je terminerai enfin notre parcours par une petite réflexion sur le septénaire sacramentel. On peut être légitimement intrigué par le fait que l'institution des sacrements par le Christ, proclamée avec fermeté par l'Eglise, n'est pas toujours facile à fonder, et par le fait que le septénaire n'a été établi de manière définitive qu'au XII° siècle.

1. Le mariage institution et sacrement

Le mariage nous fait remonter au tout début de l'Ancien Testament, puisque son institution se situe à la création. Le second récit de création s'achève ainsi, après la reconnaissance d'Eve par Adam : « C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme et ils deviendront une seule chair » (Gn 2,24). Le mariage est donc une vocation qui est inscrite dans la condition humaine fondamentale. Il transforme la relation sexuelle animale en une relation proprement humaine d'amour et d'alliance. Il est ordonné à la perpétuation de l'humanité.

Pour cette raison Luther refusera que le mariage soit un sacrement : il appartient à l'ordre de la création. Il est l'objet d'un mandat divin dès l'origine du monde. Il est donc une « réalité mondaine ». Comme tel, il ne dépend pas de l'Eglise, puisqu'il lui est antérieur. Il existe une obligation générale au mariage, sauf pour les inaptes et ceux que Dieu a affranchis par un don surnaturel. A partir de 1520 Luther précisera sa pensée : le mariage n'est pas un sacrement, parce qu'il n'en vérifie pas la définition qui comporte une promesse de grâce, un signe et l'institution divine par le Christ. Calvin le suit sur ce point. L'un et l'autre sont en effet rigoureux au sujet de l'attestation scripturaire de l'institution des sacrements par le Christ. Les hommes ne peuvent pas « instituer » de sacrement.

De fait, le mariage est dans l'A.T. considéré comme une alliance (Ez 16,8) qu'une bénédiction célèbre, soit de façon publique (Gn 24,60 pour le mariage de Rébecca et d'Isaac), soit en privé entre les fiancés (Tobie 8,4-8). Il est aussi l'objet dans l'A.T. d'une législation précise : l'adultère est perçu comme une offense à la loi de Dieu et peut faire l'objet d'un châtiment public (c'est le motif de la scène de Jésus et de la femme adultère). Le mariage avec des étrangers est l'objet d'interdictions sévères (Dt 7,3), car il est une offense à la sainteté du peuple. L'analogie du mariage exprime les relations d'amour entre Dieu et son peuple, en particulier chez les prophètes. La fidélité de Dieu et sa tendresse sont chantées avec des images nuptiales (cf. Osée). Les péchés du peuple d'Israël sont assimilés à un adultère ou à une prostitution. Ces mêmes images nuptiales seront reprises dans le N.T. pour les relations de l'Eglise et du Christ.

Quel est le rôle de Jésus dans l'institution du mariage ? Il ne l'a pas institué : il l'a élevé à l'ordre sacramentel. Comment cela ? Il se réfère à la Genèse et enseigne qu'il s'agit d'une institution divine ; il en rappelle l'indissolubilité absolue (Mc 10,1-10). Sa citation de Genèse 2 en Mc 10,1-10 et en Mt 19 est ainsi complétée : « Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a uni » (Mt 19,6). Jésus réaffirme donc la loi de l'indissolubilité du mariage contre la concession donnée par Moïse qui permet au mari de renvoyer sa femme : « C'est à cause de votre dureté de coeur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; au commencement il n'en était pas ainsi » (Mt 19,8).

Chez Paul le mariage est une chose sainte qui doit être contractée « dans le Seigneur » (1 Co 7). Dans la longue exhortation sur le mariage d'1 Corinthiens 7, il rappelle la loi de l'indissolubilité : « A Ceux qui sont mariés j'ordonne, non pas moi mais le Seigneur : que la femme ne se sépare pas de son mari […]et que le mari ne répudie pas sa femme ». En Ephésiens 5,21-33, grand texte biblique sur le mariage (mais qui ne plaît plus beaucoup aujourd'hui, à cause du « Femmes soyez soumises à vos maris »), il compare l'union de l'homme et de la femme à celle du Christ et de l'Eglise, union d'amour mutuel. Il termine la citation de Genèse 2, par la formule : « Ce mystère est grand : je déclare qu'il concerne le Christ et l'Eglise » (5,32), ce qui sera traduit en latin par : « Ce sacrement est grand ». Cette expression jouera un rôle certain dans l'inscription du mariage dans le septénaire sacramentel.

Quelle est donc la nouveauté proprement chrétienne du mariage, par rapport à l'institution universelle du mariage ? Il a un rapport avec le lien d'amour du Christ et de l'Eglise qui en est le modèle symbolique. Cela nous renvoie encore une fois au Christ fondement des sacrements. La nouveauté est une nouveauté de grâce intimement transformante. Il ne s'agit pas seulement d'une confirmation dans l'ordre éthique de la vocation conjugale, mais du don d'une participation par la grâce de l'Esprit de Dieu à la nouvelle création dans le corps du Christ qui est l'Eglise.

Il y a donc deux aspects dans le mariage : la mise en oeuvre par engagement mutuel de la vocation humaine fondamentale et d'autre part un engagement de Dieu et du Christ dans cette union. Ces deux aspects ne seront pas toujours faciles à articuler l'un avec l'autre. C'est en cela que l'institution du mariage est devenue un sacrement.