Nom du blog :
eveilalafoipsl
Description du blog :
Pour partager la Parole de Dieu à tout âge .
Catégorie :
Blog Religion
Date de création :
29.07.2011
Dernière mise à jour :
10.08.2016
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Derniers commentairesreste avec nous seigneur le jour décline, la nuit s'approche et nous menace tous. nous implorons ta présence d
Par ngomba, le 08.06.2017
c trop beau m surtout mignon;-)
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Par angel, le 18.02.2015
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Par ichthus, le 19.12.2014
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Par mackendy sultan, le 03.12.2014
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Par daniel, le 16.11.2014
Troisième semaine de l'Avent année C
Dans les églises orientales, sur ce qu’on appelle l’iconostase, la figure centrale du Christ est immédiatement encadrée par deux personnages qui lui forment comme un porche d’honneur, une escorte royale : Marie et Jean-Baptiste.
<-Déisis(le Christ encadré de la Vierge et de saint Jean le Baptiste intercédant auprès de lui) constituant (traditionnellement) la partie centrale d'une architrave d'iconostase (vers 1280) - Monastère du Mont Sainte-Catherine (Sinaï)
Ce sont les deux figures qui président à l’avènement du Christ : Jean, parce qu’il l’annonce, Marie, parce qu’elle le porte en son sein ; Jean parce qu’il conduit les hommes vers lui, Marie parce qu’elle le donne au monde… Plus on avance dans le temps de l’avent, plus ils sont présents : Jean et Marie, les deux portes par lesquelles il nous faut entrer pour goûter au mystère de la joie.
Gaudete ! C’est – du moins dans le latin d’autrefois ! – ce que l’on entendait résonner dès l’ouverture de la liturgie du troisième dimanche de l’avent : Réjouissez-vous ! Ce troisième dimanche est en effet traditionnellement le dimanche de la joie. Il est difficile de parler avec justesse de la joie, sans tomber dans la caricature. Le chrétien n’est ni un être hilare, égrenant, guitare en bandoulière, des chapelets d’Alléluia, ni un être que sa foi rendrait inaccessible à la désespérance. Le chrétien est de la même pâte que tous les hommes : la souffrance, la tristesse, et même l’angoisse peuvent étreindre son cœur comme celui de tout homme. Et pourtant il est bel et bien invité à la joie. Il reçoit même l’ordre de la joie ! «Laissez-moi vous le redire : soyez dans la joie !» (Philippiens 4, 2e lecture de dimanche).
La joie est donc un mystère que l’Écriture va nous aider à découvrir tout au long de cette semaine. Joie de pouvoir célébrer le Dieu sauveur ; joie dans la foi et dans l’amour fraternel ; joie des moissonneurs, de la mère, de l’épousée ou du berger, joie divine !… Un bienheureux parcours en ces jours qui précèdent Noël, durant lesquels la joie est parfois si frénétiquement recherchée, voire revendiquée. Comme le dit le Livre de Vie des Fraternités de Jérusalem, en son dernier chapitre consacré à la joie : «La joie nous est donnée». C’est fait. Et si ce Noël était l’occasion pour nous d’en faire la vraie, l’ineffable expérience ?
Troisième dimanche
«Soyez dans la joie du Seigneur, soyez toujours dans la joie, le Seigneur est proche» (Antienne d'ouverture, d'après la Deuxième Lecture: Ph 4,4-7). L’antienne d’ouverture de l’eucharistie de ce troisième dimanche en donne la note spécifique : «Gaudete !», c’est le nom donné à ce dimanche, le dimanche de la joie.
Et l’oraison précise en quel sens nous sommes invités à entrer dans cette joie : «Tu le vois, Seigneur, ton peuple se prépare à célébrer la naissance de ton Fils ; dirige notre joie vers la joie d’un si grand mystère : pour que nous fêtions notre salut avec un cœur vraiment nouveau».
Une fois de plus, les perspectives sont élargies : nous ne marchons pas vers la crèche pour y admirer un nouveau-né ; nous entrons progressivement dans un mystère qui n’est rien de moins que celui de notre salut. L’aurore s’approche comme le signifie la couleur plus claire (presque rose !) des ornements liturgiques de ce troisième dimanche.
Joie et paix: les biens les plus précieux, à la fois source et condition de tous les autres; étroitement associés à la fête de Noël, ils évoquent le climat dans lequel on voudrait que tous, partout, puissent la célébrer...
Impossible pourtant d'oublier totalement les soucis quotidiens, les motifs de tristesse, de crainte, d'angoisse, la misère et le malheur qui, aujourd'hui, endeuillent des multitudes d'hommes, de femmes, d'enfants dans le monde.
On peut s'efforcer de ne pas trop penser, pendant quelque temps, à ce qui nous affecte personnellement... Mais il ne faut pas oublier le surcroît de douleur que cause à tant d'autres la vue ou la pensée de ce que nous avons de bon,et qu'ils n'ont pas, le malheur qu'ils connaissent et que nous ne connaissons pas.
Pourtant, nous l'avons vu, dès le premier mot de son antienne d'ouverture, la liturgie de ce dimanche nous invite à entrer résolument dans la joie de la fête toute proche.
Mais entendons-nous bien: il ne s'agit pas de la joie factice des magasins pleins à craquer, des illuminations voire de la musique dans les rues, des publicités dans tous les médias.
Il s'agit d'une joie profonde, sans faux-semblant: "la joie d'un si grand mystère" célébré "avec un cœur vraiment nouveau" (Prière d'ouverture).
"Eclate en ovations! Réjouis-toi, tressaille d'allégresse" (Première Lecture: So 3,14-18a): le prophèteSophonie lançait cette vibrante invitation au VIème siècle avant notre ère, à une époque de calamités telles que beaucoup disaient "Dieu nous oublie". Aujourd'hui, beaucoup disent: "Le monde est devenu fou!" A tous ceux, hier comme aujourd'hui, que le tragique indéniable de la situation pousse au découragement, voire au désespoir, le prophète ne cesse de répéter:" Ne laissez pas vos mains défaillir. Le Seigneur est là, il apporte le Salut!"
Et dans la deuxième Lecture, l'apôtre Paul insiste, et élérgir la perspective: "Joie et sérénité toujours! En toutes circonstances, priez dans l'action de grâce pour obtenir la Paix de Dieu - qui surpasse tout ce qu'on peut imaginer".
Ce message est un cri d'espérance qui s'adresse à tous: le Sauveur est proche - et il faut y croire d'autant plus fermement que les temps sont plus durs, il faut s'y préparer et hâter sa venue!
"mais que pouvons-nous faire?" (Evangile:Lc 3,10-18) "Partager avec les nécessiteux, vous garder de toute violence, vous comporter avec justice" répond Jean Baptiste. Sans oublier que le Sauveur est aussi le Juge, qui demandera des comptes à tous!